30 Mai 2009

SOPRANO VAN DC
Johnatan Croizet

J'arrive dans le manège, je ressangle et je monte. Je détends le cheval sur des grands cercles au pas et au trot. Je fais des transitions et des variations, il se met en place doucement. Je laisse souffler et je ressangle. Je galope un peu sur les deux pieds, je travaille le placé au galop et dans les transitions, puis j’enlève le couvre rein. Je fais des épaules en dedans des contres, puis je bosse les déplacements latéraux en cercle. Je galope, je travail sur un cercle au galop, à juste puis à faux, je rétréci le cercle petit à petit. Je laisse souffler deux minutes au pas rênes longues. Quand il est bien détendu, je travail les changements de pieds. Je fais des changements de pieds d'abord espacés et sur le droit, puis rapprochés, puis sur un cercle. Après 40 minutes de détente, je marche et je raccourcis mes étriller de deux trous. Je vais sauter une grande croix pour le début puis un droit et un oxer à 1m00 et 1m05. Je travail dans un premier temps sur les triples à 1m10 pendant environs 30 minutes. J’enchaine différentes configurations de triples avec des foulées courtes ou longues ou moitié-moitié. Je commence avec trois droits avec foulée normal puis je modifie les foulées en longueur et en nombre ensuite je mets un oxer en sortie de triple et je fais la même chose. Je continue avec deux oxers en sortie puis en entrée puis trois oxers puis un oxer en entrée et enfin un oxer au milieu toujours en travaillant sur toutes les possibilités de foulée. Je marche le cheval et caresse puis je me remets au travail. Cette fois j’enchaine plusieurs obstacles à 1m50 en les prenant en biais, je travail sur un bon train de galop. Le cheval enchaine bien les sauts en biais, il n’hésite pas et trousse bien pour ne pas toucher. C’est bien ! Au bout de 10 minutes, je marche le cheval. Quand il a récupéré, j’enchaine un parcours à 1m30 avec deux obstacles à 1m15. C’est un parcours assez dur avec un triple et un double en tout 14 sauts. Il y a pas mal d’options, des courbes serrées et des difficultés de tracé et de profil d’obstacle. Je prends le galop à droite et vais sur le 1, je prépare ma réception en mettant mes aides à droite de nouveau et ligne brisée pour aller sur le deux. Je relance un peu derrière avant de rééquilibrer pour le 3. Mince je réceptionne sur le mauvais pied, je change de pied en l'air, c'est bon il n'est pas désunie, en même temps avec ce que j'ai bossé ces derniers temps ça aurait été un comble ! J'enchaine après 3 foulées sur le 5 puis je tourne tranquillement pour aller prendre le triple dans la diagonale. Oxer, une foulée, droit, une foulée, oxer, la séance sur les combinaisons à porté ces fruits c'est parfait. J'arrive sur le 7 et saute dans la foulée se spa bien sautant. Puis je récupérée derrière après avoir vérifié que j'étais sur le bon pied car j'ai un vertical sans pied à 1m60. Je bascule et ne touche même pas les barres, je mets mes aides à gauche pendant le planer et tourne derrière pour aller choper le 9 qui passe sans problème comme double à deux foulées bien courtes. J’arrive un peu près du b, mais ça passe, je le laisse un peu galoper puis le reprends tout en gardant de la vitesse pour aller sur le 10, le fameux oxer, bien carré à 1m30 et large d’un bon mètre 10. Le cheval se redresse de lui même et me saute ça les doigts dans le nez, les sabots dans les naseaux, comme vous voudrez ! Je termine en fonçant sur la rivière au grand galop je m’allonge sur l’encolure pendant le saut et avance mes mains puis je caresse en repassant au pas.

Super !

Je marche le cheval quelques minutes puis je tente les 5 premiers obstacles en mode barrage. Je me mets au galop à droite puis j'accélère tout en gardant un max d'équilibre. On va voir si la séance sur les sauts en biais a servi à quelque chose ! Le 1 est mangé facilement en biais, le deux arrive très vite et le cheval touche, mais pas de barre, je relance et rééquilibre pour le 3 et je tourne courts, très court, trop court ? Pour le 4... J'arrive un peu en vrac, je rééquilibre au dernier moment et serre mes jambes le plus fort que je peux, le cheval fais un saut d'anthologie un peu moche, mais il passe sans toucher les barres et moi je fais de mon mieux pour l'accompagner sans le gêner. Je rééquilibre tout en gardant du rythme sur le 5 qui passe comme dans du beurre... Je marche mais après 1h30 d’entrainement en saut, le cheval a bien transpiré et a besoin d’une bonne recup’. Je décide d’aller faire un tour sur la plage au pas pour récupérer sans tourner en rond dans le manège. Je descends et enlève mes protections et je remets le couvre rein. Je pars dans les écuries avec Soprano.

UNICUM DES HYPPOCAMPES
Mickaël Muray

J'arrivai au manège avec mon cheval, pour bosser un peu sur les variations d'allures : ce sera déjà un bon début du travail sur le plat avec celui-ci. On ne va pas pousser trop le boulot aujourd'hui.
J'arrêtai ma monture au centre de la carrière, et je ressanglai un peu. Je me mis en selle, et commençai à marcher rênes longues, en entonant une chanson des Beatles. Intrigué, UNICUM tourna ses oreilles dans ma direction, et me regarda du coin de l'oeil. Je ris.

" Tu aimes Les Beatles UNICUM ? "

Je flattai l'encolure du cheval, avant d'ajuster progressivement mes rênes, venant peu à peu chercher la tête de ma monture. Levant légèrement ma main intérieur, de façon discontinu, et pressant ma jambe intérieure en tenant les hanches d'UNICUM à l'intérieur. UNICUM vint peu à peu céder, se poser sur son mors. Je commençai à travailler sur des cercles, et des voltes. Cherchant le mouvement en avant et une attitude basse et ronde, musclant le dos du cheval. Quand UNICUM fut bien mis aux deux mains, je demandai le trot d'une pression de mollet, légère mais ferme, et je suivai l'allure du cheval au trot enlevé. Partit un peu vite, je calmai UNICUM par des pressions de doigts discontinu sur les rênes du cheval, le faisant en même temps, céder dans sa bouche, et descendre peu à peu dans son attitude. Je cédai dans mes doigts, et déposai une brève caresse sur l'encolure de UNICUM. Je travaillai beaucoup, variant les figures de manèges et les transitions, pour mettre aux travail mon cheval et tester sa réactivité. Après un bon travail dans le trot, je détendis un peu au galop, aux deux mains. Je ne demandai rien de particulier pour le moment à UNICUM, me contentant juste de galoper en équilibre, en régulant l'allure de mon compagnon en lui parlant, en fermant de temps à autre mes doigts sur mes rênes, et en callant UNICUM sur de grands cercles. Je commençai à demander à UNICUM de descendre dans son galop, cédant dans sa bouche, et se positionnant dans une attitude plus décontractée, et dans un bon galop, calme et cadencé. Je galopai un peu à l'autre main, et quand UNICUM fut bien installé, je repassai tranquillement au trot, trottant sur quelques tours en demandant une petite extension d'encolure, avant de repasser au pas, marchant rênes longues en caressant.

Après avoir marché 5 min, je repris mes rênes peu à peu, remettant UNICUM dans une attitude de travail. Progressivement, à l'aide de mon assiette, de mes jambes et de mes mains, je réduisis l'amplitude de la foulée de UNICUM. Le cheval montra des signes d'impatience, en essayant de m'arracher les mains, mais un petit coup de cravache sur son épaule, le rappela à l'ordre, et il consentis à raccourcir légèrement sa foulée de pas : c'était mis que rien. Je flattai le jeune cheval, avant de prendre une petite diagonale, et, gentillement, d'ouvrir mes doigts, en laissant filer la tête de ma monture, qui s'étirait la tête vers le bas, et allongea franchement son amplitude, avec l'aide de mon assiette. Je caressai bien fort UNICUM, avant de le refaire 3 ou 4 fois, ainsi qu'à l'autre main, pour perfectionner tout cela. Ensuite, je travaillai la même chose au trot : autant le raccourcissement de la foulée fut très difficile, autant l'allongement fut simple ! UNICUM possédait une très bonne amplitude, et un rebond impressionant. Mes mains légérement levées, tenaient la tête de ma monture, l'empêchant de se vomir vers l'avant, le faisant travailler dans un bel allongement sur ressort, et sans avoir 15 tonnes dans les bras. On était pas encore à la légéreté internationale, mais ça venait ! Et UNICUM n'essayait pas de tirer vers le bas comme un veau. Je félicitai bien le cheval, avant de faire pareil à l'autre main. Ensuite, je marchai au pas rênes longues.

Pour terminer cette petite séance, j'enchaînai au pas et au trot : allongement - normal - allongement - normal. UNICUM s'emmela quelques fois les pinceaux, mais dans l'ensemble réussit bien l'exercice. Je finis la séance, par un ou deux tours de galop rênes mi-longues, pour détendre le jeune cheval, qui l'avait bien mériter ! Je repassai tranquillement au pas, rênes longues en caressant. Je marchai 5 min en dessanglant, puis je mis pied à terre, et rentrai la bête.